CR Lignon du Forez & Dunière – 28/29 avril

Lignon du Forez

De Chalmazel ( scierie) au pont avec la D110

5 km

Classe III(3+)

niveau d’eau : bas

Les tords sont certainement partagés. On ne saura jamais si c’est Aurélie qui fonça sur Michel ou si ce dernier glandouillait au milieu du rapide. En tout cas, la justice trancha et les deux belligérants terminèrent le rapide à la nage. Ceux qui avaient réussi à accrocher le stop stationnaient en haut du rapide, hésitant à se lancer dans le passage. Un seuil foireux marquait l’entrée du rapide qui se prolongeait par une grille puis …. on n’y voyait plus grand chose.

Les rapides du Lignon du Forez sont du même acabit. Des petits seuils, des S, qques grilles … rien de bien méchant avec ce niveau d’eau, en tout cas , un niveau idéal pour découvrir cette rivière.

La troupe convergea le soir chez Christelle qui offrit gîte et couvert. Autour d’un Chili con carne préparé par Anja qui tenait absolument à nous faire découvrir sa sauce à base de chocolat. Le soir bien sur, on parlait kayak , se demandant notamment ce que l’on pourrait faire le lendemain. Avec ses 6 M3 , la basse Semène qui passe au pied du gîte embarquait les suffrages.

C’était sans compter un violente orage dans la nuit. Le lendemain, la Semène ressemblait d’avantage au nettoyage des écuries d’augias qu’à une bucolique rivière de Haute Loire. 36 m3 on apprendra plus tard.  Direction ,  le Lignon du Velay. 1.70 à l’échelle, la passerelle submergée. Trop d’eau. On se plonge dans les topo à la recherche d’une rivière à faire dans le coin. Trouvé, la Dunière, un affluent du Lignon, faisable si le Lignon est gros. 6 à 10 M3 préconise le topo. Du pont, cela semble impeccable

La Dunière ( haute Loire)

5 km de classe III / IV

On embarque en amont du pont. Les gentilles vaguelettes se révèlent un bon train de vague et mieux vaut tenir le manche pour sortir des rouleaux. Avant même le 1er stop, Mathieu révisa son esquimautage. C’est là que les doutes commencèrent à nous assaillir. Ca poussait fort, les contres assez rares. 3 d’entre nous partirent repérer en aval, 2 barres de rouleaux plus loin, ils débarquèrent devant un bon rapide , avec gros pleureur, tronc d’arbre qui barrait les 3/4 du passage.

Qu’est ce qu’on fait ? Après 1/2 h de palabre, 1h de repérage à pied ,on décide d’arrêter et de remonter au voiture.

On aura fait 200 m de Dunière, on aura mis 2 h. Avantage, la navette est assez courte. On était certainement plus proche des 25 m3 que de 6 à 10 préconisés dans le topo. A refaire avec un niveau d’eau plus adaptée  car le cadre est vraiment superbe, tout en sous bois

participants : Marc, Aurélie, Nicolas Ri, Brigitte, Christelle, Michel, Alessandre, Anja, Marion, Mathieu, Jerome